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L'actualité de l'UNSa SJ

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L’UNSa-SJ alerte les chefs de cour et demande des actes forts lors du CSA!

Le CSA et la formation spécialisée du ressort de la cour d’appel d’Orléans s’est tenu aujourd’hui, 28 juin 2024.

 

L’UNSa-SJ a une nouvelle fois interpellé les chefs de cour sur les conditions de travail désastreuses des agents du greffe! Découvrez d’ailleurs notre déclaration liminaire en cliquant ICI !

Après la motion des fonctionnaires du TJ de Blois, les chefs de cour se sont rendus sur place pour échanger avec les collègues.  Ils ont ensuite réunis les chefs des juridictions du ressort pour que – comme l’exige l’UNSa-SJ depuis longtemps – des solutions concrètes réduisant la charge de travail leur soient apportées. Une nouvelle réunion avec les chefs de juridiction est prévue dès septembre pour que les mesures soient appliquées dans la foulée (des réductions d’audiences seraient notamment envisagées parmi d’autres pistes). Nous reviendrons vers vous dès qu’elles auront été arrêtés plus précisément mais il a été acté que ces avancées seraient perceptibles et concrètes!

Evidemment, la solution doit venir des chefs de cour et de la chancellerie car les promesses de la place Vendôme ont du mal à être tenues si l’on en croit les nouvelles coupes budgétaires annoncées par le ministère (notamment sur la question de l’immobilier et du budget de fonctionnement courant!)! L’UNSa-SJ est là pour les lui rappeler! Ce n’est pas aux fonctionnaires de trouver des solutions alternatives à celles qu’ils réclament depuis tant d’années!

Force de propositions, l’UNSa-SJ a présenté ses propositions concernant l’élaboration du Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail (PAPRIPACT). Ce document servira de base au PAPRIPACT que nous soumettrons au vote en novembre prochain dans le but d’améliorer de façon notable les conditions de travail dans nos juridictions.

Le premier syndicat du ministère de la justice veillera à ce que les annonces faites ce jour par les chefs de cour d’Orléans soient enfin suivies de faits!

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UNSa SJ secteur Bourges : comment nous contacter ?

Vos représentants UNSa SJ, et notamment votre conseiller syndical, font régulièrement le tour des juridictions du ressort. Merci pour votre accueil ! Mais même si nous ne sommes pas toujours devant votre porte de bureau (!), nous sommes toujours présents. Je vous propose de faire le tour des quelques questions que vous pouvez vous poser quant à savoir comment nous contacter ou nous rencontrer : Voir plus

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Organisation du XIIIe congrès de l’UNSA SJ à Besançon en octobre 2025

FLASH INFO !

Le bureau national et la commission exécutive de l’UNSA SJ des 19 et 20 mars 2024, ont retenu la candidature du bureau de secteur de Besançon pour organiser le XIIIe congrès national de nos instances.

Nous avons donc le plaisir de vous annoncer la tenue de cette manifestation au Kursaal de Besançon durant la semaine du 13 au 16 octobre 2025.

« SAVE THE DATE », vous pouvez d’ores et déjà retenir ces dates et nous serons ravis de vous accueillir chaleureusement en terre franc-comtoise.

Nous nous tenons à votre disposition pour plus de renseignements et nous ne manquerons pas de communiquer régulièrement sur cet évènement.

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Cour d’appel de Caen : suppression des fonctionnaires pour des contractuels

Remplacement de fonctionnaires par des contractuels, c’est en cours dans le ressort de la cour d’appel de Caen !


Nous savons depuis un mois que le processus de recrutement de nouveaux Techniciens Informatiques de Proximité, contractuels, sur le ressort était lancé, ceux-ci sont destinés à remplacer des fonctionnaires, installés dans vos juridictions et dans leurs fonctions de techniciens informatiques de la DSJ parfois aux cotés des collègues depuis fort longtemps, leur compétence n’est plus à démontrer.

 

L’UNSA services judiciaires, depuis leur arrivée dans les bagages de l’actuel (et futur ex) garde des sceaux, s’est toujours interrogée sur l’intérêt de  cette catégorie de personnels, reconnaissant leur utilité lorsqu’ils apportaient des compétences nouvelles et n’occupaient pas des postes de fonctionnaires, le message étant de critiquer le statut,  mais surtout pas les personnes, et d’accepter l’aide, bien qu’imparfaite, pour soulager les greffes.

 

Toutefois la situation change et le loup entre dans la bergerie, se repaît désormais de la casse des statuts de la fonction publique, parfois avec la complicité coupable de certains chefs de juridiction, chefs de greffe, probablement plus soucieux de comparer la taille de leurs effectifs que préoccupés par le sens du service public, et les possibilités d’évolutions de carrière des collègues occupant déjà les postes de CLI, CIP.

Comment vont évoluer ces TIP dans un milieu qui leur est inconnu, avec des applicatifs à profusion et des procédés spécifiques par rapport à des Correspondants Informatiques de Proximité fonctionnaires, connaissant parfaitement l’organisation judiciaire, les logiciels et les processus de la DSJ ? Et cerise sur le gâteau ce seront ces CLI, lamentablement remerciés malgré leur dévouement passé, leurs compétences reconnues,  à qui l’on demandera de réparer les dégâts et qui devront former gracieusement leurs successeurs !

 

Le désastre est annoncé pour les juridictions, pour les collègues utilisateurs,  et à terme pour  les justiciables, désormais il est bon de se demander quels seront  les prochains collègues sacrifiés sur la liste de la grande braderie de la fonction publique ?


L’UNSA services judiciaires réclame la professionnalisation, la reconnaissance des compétences et la valorisation de l’expérience de nos techniciens, pas l’externalisation ni le grignotage de nos statuts !

Actualités, National

Déclaration liminaire au CSA SJ du 20 juin 2024

DÉCLARATION LIMINAIRE

COMITÉ SOCIAL D’ADMINISTRATION DES SERVICES JUDICIAIRES

du 20 juin 2024


Monsieur le Directeur,

L’UNSa Services Judiciaires ne peut pas débuter ce CSA sans évoquer les incertitudes provoquées par la dissolution de l’Assemblée Nationale, incertitudes qui pèsent sur les futures orientations de notre ministère, et donc des services judiciaires.

De nombreux adhérents et collègues nous interrogent sur les conséquences d’un éventuel changement de gouvernement sur toutes les réformes initiées ces derniers mois dans les services judiciaires.

Ces réformes peuvent être abouties (comme le plan de requalification d’adjoint en greffier), en cours (comme la création du corps de cadre-greffier), ou débutées (comme la filière administrative).

Sachez que l’UNSa SJ les a portées et négociées, que pour nous, aucun retour en arrière ne sera possible et que nous les défendrons quoi qu’il arrive.

Mettre fin à la dégradation de la situation dans les juridictions doit rester la priorité, que ce soit sur les conditions de travail ou sur la rémunération.

Le nombre d’agents qui attentent à leur vie pour des raisons professionnelles ne diminue pas, au contraire, comme l’atteste le suicide d’un greffier à Bordeaux la semaine dernière. Vous avez vous-même pu constater la colère des collègues. Les sous-effectifs et la complexification des procédures dans des délais encore plus contraints entraînent une charge de travail de moins en moins soutenable.

Sachez que, pour l’UNSa SJ, les recrutements qui ont été promis sont dus. Sans ces arrivées d’effectifs supplémentaires en juridiction, l’épuisement physique et psychique des agents ne permettra plus de faire fonctionner la machine judiciaire.

Comme tous les Français, les fonctionnaires et contractuels de la Direction des services judiciaires sont préoccupés par leur pouvoir d’achat, et il est indispensable d’obtenir une reconnaissance financière pour les collègues qui tiennent les juridictions à bout de bras.

Sachez que, quelles que soient les circonstances ou les gouvernements, l’UNSa SJ continuera à vous demander une meilleure rémunération partout où vous avez le pouvoir d’agir, notamment l’attribution du C.I.A, le calcul de l’I.F.S.E, l’application bienveillante des textes afférents au calcul des heures supplémentaires effectuées le week-end, ou encore l’allocation des primes des agents impactés par les Jeux olympiques.

Pour revenir sur l’ordre du jour de ce C.S.A, nous prenons bonne note de la mise en place de PORTALIS dans les juridictions. Nous nous contenterons d’espérer que ce logiciel fonctionnera mieux que Cassiopée, outil informatique défaillant et obsolète, qui contribue tous les jours au mal-être des agents des services pénaux.

L’UNSa Services Judiciaires continuera quelles que soient les circonstances à défendre individuellement et collectivement tous les agents, et veillera à garantir les conditions démocratiques et indépendantes d’exercice de nos fonctions.


Les représentants UNSa Services Judiciaires au CSA SJ


PDF de la déclaration liminaire UNSa SJ au CSA SJ du 20 juin 2024

 

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CA Besançon : Compte rendu CSA FS 5 juin 2024

Mercredi 5 juin 2024 s’est tenu le troisième CSA FS de la cour d’appel de Besançon.

Pour rappel, l’UNSA SJ et l’USM détiennent les 8 sièges de cette instance qui remplace les CHSCT locaux depuis 2023.

Il est présidé par Madame la première présidente de la Cour d’appel de Besançon.

Sont membres de droit tous les assistants de prévention et les médecins du travail..

Sont invités Madame la procureure générale ainsi que les chefs de services de tous les tribunaux (Présidents et Procureurs), les directeurs de greffe, des représentants du SAR, l’assistant social, la psychologue clinicienne de la cour d’appel, le référent santé, sécurité au travail du DHRAS et la psychologue du travail.

Lors de ce CSA ont été étudiés les registres de santé et de sécurité de tous les tribunaux.
Un groupe de travail a été constitué dès l’an dernier pour analyser chaque mention portée dans le registre (mentions déposées sur les registres en 2022 après la dernière réunion du CHSCDT jusqu’à début mai 2024)

Les représentants du personnel ont demandé que pour chacune le CSA émette, a minima, les avis suivants :

– Traité : ce qui signifie que le problème est résolu ;
– A suivre : ce qui signifie que des solutions sont à apporter ; que des réponses à des questions n’ont pas été données par le chef de service ou l’assistant de prévention ; qu’ainsi cette mention sera de nouveau examinée lors de la prochaine réunion.

Nous vous rappelons également que les PV et travaux de cette instance ne peuvent être publics, que seuls les avis et relevés de décisions seront portés à votre connaissance par l’administration. (affichage en interne, site intranet de la cour d’appel).

Entre autres sujets, a été de nouveau abordé le problème du radon présent aux TJ de Belfort et de Montbéliard :

Pour Belfort : obtention de crédit fléchés, des travaux vont être réalisés à l’automne : pose de bouches d’aération.
L’UNSA demande que de nouvelles mesures des taux du radon aient lieu immédiatement après les travaux.

Pour Montbéliard : de nouvelles mesures vont avoir lieu à l’automne (période pertinente pour réaliser les mesures car plus confinée) : 27 sondes vont être posées ; ensuite le département immobilier verra ce qui peut être fait étant précisé que la centrale de traitement d’air a été remise en fonction avec déplacement d’une bouche d’aération.

Les chefs de cour ont précisé que malgré leurs efforts, elles n’ont pas réussi à trouver d’expert en radon, les médecins du travail interrogés n’ont pas les compétences pour intervenir devant les agents, la Centrale a répondu qu’elle n’avait pas d’expert actuellement à proposer.

Malgré le grand nombre de participants et le nouveau format de l’instance, les échanges ont permis d’adopter des méthodes de travail.

Vos représentants du personnel restent à votre disposition et vous rappellent que vous pouvez les saisir à tout moment des difficultés rencontrées.

Nous restons mobilisés à vos côtés pour veiller à la santé et la sécurité de tous les agents.

Vos élus UNSa SJ au CSA FS de la CA de Besançon.

Actualités, National

Déclaration liminaire UNSa Justice au CSAM FS du 19 juin 2024

 

Fortes de leur représentativité et force de propositions, l’UNSa Justice et l’USM ne peuvent tolérer la
mise en danger des personnels et seront sans concession sur la sécurité et la prévention des risques.


Monsieur le Ministre,
Madame la Secrétaire générale,

Vous convoquez ce mercredi 19 juin 2024, la formation spécialisée ministérielle dans un contexte lourd après
l’assassinat le 14 mai dernier, de deux de nos collègues lors du guet-apens tendu à Incarville par des assaillants décidés à
tuer pour faire évader leur compère. Deux de nos camarades, Arnaud et Fabrice, personnels de surveillance, ont été
lâchement exécutés et trois ont été très grièvement blessés.
Pour les représentants de l’UNSa Justice et de l’USM, c’est le cœur lourd et empreint d’émotions que nous siégeons
aujourd’hui en leur mémoire, et en celle de tous ceux qui nous ont quittés cette année. Comme Gregory affecté à l’ERIS
de Lille, mort en service le 8 février 2024 suite à un accident de la circulation, ou encore des collègues décédés sur leur
lieu de travail à la PJJ, ou des suicides à la DSJ.
Malgré les déclarations répétées de bonnes intentions et la succession de plans en tous genres, force est de constater
que les accidents de service ne diminuent pas, mais surtout atteignent leur paroxysme s’agissant de leur gravité.
C’est donc dans ce contexte douloureux et tragique que nous abordons cette instance censée travailler sur la santé et la
sécurité au travail des personnels ainsi que sur l’amélioration de leurs conditions de travail.
A ce titre, nous rappelons l’obligation règlementaire faite aux formations spécialisées de réaliser une enquête pour
chaque accident de service prévue à l’article 64 du décret 2020-1427.
Quelques soient les catégories, corps, fonctionnaires, contractuels et magistrats, services et juridictions, tous exercent
leurs missions dans un contexte de plus en plus risqué et anxiogène, de surpopulation pénale record, de violences, de
surcharge de dossiers dans les tribunaux, d’un manque édifiant de moyens pour la prise en charge des mineurs. A cela
s’ajoute la pression constante du résultat sans en avoir les moyens, jusqu’au secrétariat général ; et cela, en dépit de
l’essentiel : la santé et la sécurité des personnels de ce ministère !
Alors, face à un tel constat, l’UNSa Justice et l’USM revendiquent un changement de paradigme. Cela implique un
changement de comportement de l’institution : du garde des Sceaux à l’ensemble des chefs de structures, de services et
de juridictions. Il s’agit d’un besoin vital et indispensable !
Depuis plusieurs mois maintenant, le ministère a initié une négociation sur la Qualité de Vie et les Conditions de Travail,
devant participer à la préservation de la Santé et la Sécurité au Travail ainsi qu’à la prévention des Risques Psychos
Sociaux… Comment voulez-vous que nous avancions dans cette négociation, si rien ne change malgré l’accumulation
d’événements dramatiques !
L’UNSa Justice et l’USM le répètent haut et fort, nous exigeons un « changement radical de cap ». Le
gouvernail doit prendre un coup de barre à 180° avec un pilotage institutionnel sans faille, pour que les
évènements de ce début d’année 2024 ne se reproduisent jamais !
Fortes de leur représentativité et force de propositions, l’UNSa Justice et l’USM ne peuvent tolérer la
mise en danger des personnels et seront sans concession sur la sécurité et la prévention des risques.
Les drames humains que nous avons évoqués reflètent douloureusement les conséquences des risques auxquels les
personnels sont exposés dans l’exercice de leurs missions, qu’il s’agisse des risques d’agression, du risque routier ou des
risques psycho-sociaux.

Ces risques, à chaque fois qu’ils surviennent, l’administration jure de les combattre à grand renfort de plans d’actions,
de guides méthodologiques, d’engagements et de chartes en tous genres. Tout ce travail pour tout oublier dès
l’opération de communication terminée et ne surtout ne rien mettre en œuvre.
Jurer de faire de la prévention des risques une priorité : voilà bien la mascarade à laquelle ce ministère nous a habitué
depuis 2013 avec le plan d’action ministériel contre les RPS et jusqu’au plan national de lutte contre les violences…
Vous aurez compris, enfin nous l’espérons, que l’UNSa Justice et l’USM n’acceptent plus ce dialogue social en trompe
l’œil, alors que nous continuons à compter nos morts et que rien ne se passe ou presque…
Le fait de voir les expertises quasi-systématiquement refusées et les enquêtes laissées sans suite est révélateur d’un
immobilisme chronique, alors qu’il est indispensable d’expertiser et de se questionner sur les causes, tout simplement
pour faire évoluer les pratiques, éviter les risques et ainsi engager des process en matière de prévention.
La prévention, le mot qui fâche quand il est question de le mettre en pratique et d’en faire un élément indissociable de
l’organisation, de la gestion et du fonctionnement des structures, services et juridictions.
Pour l’UNSa Justice et l’USM, la prévention doit faire partie intégrante de la politique RH, du
management, du bon fonctionnement des services et juridictions et être accompagnée d’une véritable
politique de moyens. A bon entendeur !

 

Pour les élus UNSa Justice et USM,
Le Secrétaire général,
Jean-François FORGET

 


PDF de la Déclaration liminaire UNSa Justice USM – FS M 19 JUIN 2024

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COMPTE-RENDU CPE/CSA Amiens 11 juin 2024

Vos représentants UNSa Sj étaient présents lors de cette instance de dialogue social qui s’est tenue le 11 juin.

Le compte-rendu vous fait un point sur ces échanges concernant les ressources humaines, le budget, l’immobilier et l’informatique.


L’UNSa Sj vous relaie les informations qu’elle a obtenu à l’occasion de cette instance de dialogue social.

Ressources Humaines

Il nous a été précisé qu’un poste de RGH est crée et qu’il vient en plus du poste de RGH déjà existant et du poste de chargé de missions. Ce nouveau poste s’explique par l’augmentation de l’activité à venir du fait de la déconcentration de certains actes.

Un poste de RGF est également créé. Un accroissement d’activité du fait de l’augmentation du nombre de recrutements est à prévoir.

Il nous est apporté les précisions suivantes quant à la CLE 2024 : les postes de greffiers fonctionnels continuent d’y apparaître malgré leur surpression en fin d’année. Pourtant, dès à présent un poste de chef de service de Senlis est transformé en DSG. Mais le poste déjà transformé dans les faits à Compiègne continue toujours d’y figurer dans la CLE.

Quant à l’expérimentation du recrutement de greffier en détachement, on a eu un détachement entrant à la cour d’appel lors de la dernière campagne et un détachement entrant pour Beauvais cette fois-ci. Il y avait trois candidats pour Beauvais et aucun pour Saint-Quentin.

Le profil des candidats est celui de SA polyvalent sans véritable parcours juridique ; la polyvalence devant permettre l’adaptation.

Les candidats ont été avisés que la fiche de poste n’a pour but que de faciliter l’adaptation puisque ces recrutements ne génèrent aucun profilage de poste.

Pour le CNAL, il y a eu 11 candidats externes présents (62 inscrits) et 1 candidat interne présent (18 inscrits) pour 3 externes admissibles et 1 interne admissible. Le nombre de postes proposés est 6 pour les externes et 4 pour les internes.

Rien ne dit qu’il n’y aura pas de nouveau CNAL.

Budget

Le rabot budgétaire a touché les opérations d’un montant compris entre 60 et 150 000 euros. Seules deux opérations sur quatre pourront être réalisées et encore avec prélèvement sur le budget propre de la cour (changement de la centrale incendie à Beauvais et réorganisation du bureau d’ordre à Amiens).

Les budgets de proximité sont sanctuarisés.

Mais il manque toujours 20% de l’enveloppe budget de fonctionnement et frais de justice notifiée en début d’année. Avec potentielle cessation de paiement assez tôt dans l’année pour les frais de justice.

Immobilier

Environ 1/ 3 uniquement des besoins arrive à être couvert, ce qui empêche les opérations qui permettraient de véritables améliorations des conditions de travail.

Informatique

Les déploiements de Portalis CPH et de PPN se font avec une équipe informatique réduite par les absences.

Pour PORTALIS CPH ne restent plus que Beauvais, Laon et Soissons. L’indexation sur PILOT rend l’utilisation de l’applicatif plus lourde mais aucune autre option n’est envisageable.

Pour PPN, 2024 va être l’année de la généralisation sur le ressort de l’ouverture des flux pour les COPJ et les OP. Il y a une procédure de conventionnement en cours pour les autres procédures qui devront être ouvertes avant fin 2025 (les CRPC seront les premières).

Des formations se font sur site, du matériel est déployé (bras articulé, scanners, tablettes pour les salles d’audiences). La direction de programme serait prête à financer le câblage de Beauvais.

Pour le moment, il y a eu 2 mois de renfort vacataire par site. A voir si çà va être maintenu pour les autres ouvertures de flux.

Les signatures électroniques allongent les durées. Pour un dossier CRPC de 10 minutes pour une procédure papier, on passe à 30 minutes pour une procédure dématérialisée.

Le déploiement de PRISME initialement reporté au mois d’octobre est reporté sine die.

Tous sont les sites sont sous RIE2, le wifi avocat est donc possible, ce qui peut permettre de contourner le retard du déploiement des tablettes dans les salles d’audience.

PDF du CR CPE


N’hésitez pas à faire remonter vos questions pour la prochaine réunion qui se tiendra le 7 octobre prochain

Actualités, National

Déclaration liminaire à la Formation Spécialisée (FS) du CSA Services Judiciaires du 11 juin 2024

DECLARATION LIMINAIRE DE LA FORMATION SPECIALISEE
du CSA des SERVICES JUDICIAIRES du 11 juin 2024


Mal-être au travail : ça ne peut plus durer !


Monsieur le Directeur des Services Judiciaires,

Force est de constater que la santé au travail des agents, l’amélioration de leurs conditions de travail et la prévention des risques professionnels restent toujours des vains mots et des concepts très théoriques, en régions comme en centrale, malgré une volonté d’avancer qu’il faut reconnaître au sein de la DSJ.

Le nombre d’agents qui attentent à leur vie sur le lieu de travail ne diminue pas. Hier encore, l’un des nôtres a mis fin à ses jours. L’UNSa SJ s’associe à la douleur de sa famille et de ses collègues du tribunal judiciaire de Bordeaux.

Les épuisements physiques et psychiques liés à la charge de travail ou au management difficile sont quotidiens et ne sont plus acceptables. Ils sont d’ailleurs actés de plus en plus souvent dans les registres prévus à cet effet. A ces conséquences médicales, s’ajoutent des conditions matérielles dégradées, liées par exemple au défaut d’isolation thermique et à l’outil informatique défaillant et obsolète. Les juridictions doivent rendre une Justice de plus en plus complexe, avec des moyens de plus en plus réduits, de moins en moins adaptés, voire véritablement contraignants, avec des agents de moins en moins formés. Ces choix ne sont pas sans conséquences : ils génèrent une souffrance au travail insupportable à laquelle il nous appartient, collectivement, de répondre.

L’UNSa SJ prend régulièrement ses responsabilités : elle vous a saisi à ce titre de plusieurs situations, non exhaustives, qu’elle a souhaité voir inscrire (avec plus ou moins de réussite puisque vous n’avez pas fait droit à toutes nos demandes) à l’ordre du jour de cette instance :

– Quels soutiens seront apportés à nos collègues qui sont actuellement confrontés à de violentes émeutes en Nouvelle-Calédonie ? Peuvent-ils espérer des effectifs supplémentaires, des moyens organisationnels adaptés, des dispositifs sécuritaires et sanitaires supplémentaires ?

– Quelle aide la DSJ a-t-elle mis à la disposition de nos collègues affectés à Mayotte afin de les aider à faire face à une grave épidémie de choléra ? Une vaccination systématique est-elle envisagée ?

– Quelle réponse la DSJ entend-elle apporter aux légitimes inquiétudes sécuritaires des personnels de justice affectés en tribunaux de proximité, dans l’attente depuis des années sur cette question ? L’actualité dramatique qui a touché nos collègues de la pénitentiaire doit nous, et vous, rappeler que la sécurité n’est jamais une variable d’ajustement.

– Quelles actions concrètes la DSJ a-t-elle envisagée pour répondre au mal-être de nos collègues, dénoncé par l’UNSa SJ à chacune de nos réunions, et qui mène trop d’agents à ne plus envisager d’autres solutions que le suicide ?

Au-delà de ces situations pour lesquelles l’UNSa SJ attend une réponse et des efforts significatifs de la Direction des Services Judiciaires, les signaux en matière de santé au travail sont particulièrement inquiétants aujourd’hui.
En effet, les documents transmis ce jour démontrent d’une part, une méconnaissance de la réalité de la situation en ce domaine par tous les représentants de l’administration (les erreurs d’analyse sont bien trop nombreuses pour être accidentelles) et d’autre part, une absence complète de fiabilité des remontées d’informations (les incohérences chiffrées sont également trop nombreuses)… Une preuve, s’il en était nécessaire, que la santé et l’amélioration des
conditions de travail n’ont absolument pas été une priorité ces dernières années !
Les situations trop souvent dégradées en sont d’ailleurs une parfaite illustration que l’UNSa, avec l’USM, tentent constamment de combattre, en votant par exemple le recours à des experts ! Ces mesures prévues par les textes permettent de bénéficier de l’aide et des conseils de sachants alors pourquoi notre administration s’entête-t-elle à les rejeter systématiquement ? Les regards extérieurs vous feraient-ils peur ?
Monsieur le Directeur, le mal-être de nos collègues pèse lourdement sur leur quotidien et sur leur santé. Il menace tout autant l’œuvre de justice, car notre institution ne tient bon que grâce à la détermination et à l’engagement de ceux qui la composent.
Mais les personnels de justice vont-ils encore tenir la machine judiciaire à bout de bras ?
Le peuvent-ils seulement ?

En matière de SSCT, les intérêts des agents et ceux de l’administration convergent : améliorer le quotidien des agents pour améliorer la qualité du travail, fiabiliser le matériel pour rendre le processus juridictionnel plus efficient, sécuriser et accompagner les agents pour ne pas avoir à payer le prix de l’inaction.
La DSJ ne peut plus faire l’économie d’une exemplarité en la matière.

 


Les membres UNSa SJ du CSA des Services Judiciaires


PDF de la déclaration liminaire UNSa SJ – FS SJ du 11 juin 2024