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Région : Cours d'Appel Rouen Amiens

Secrétaire Régional CA Rouen-Amiens

Guilaine LEFEBVRE

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COMPTE-RENDU CPE/CSA Amiens 11 juin 2024

Vos représentants UNSa Sj étaient présents lors de cette instance de dialogue social qui s’est tenue le 11 juin.

Le compte-rendu vous fait un point sur ces échanges concernant les ressources humaines, le budget, l’immobilier et l’informatique.


L’UNSa Sj vous relaie les informations qu’elle a obtenu à l’occasion de cette instance de dialogue social.

Ressources Humaines

Il nous a été précisé qu’un poste de RGH est crée et qu’il vient en plus du poste de RGH déjà existant et du poste de chargé de missions. Ce nouveau poste s’explique par l’augmentation de l’activité à venir du fait de la déconcentration de certains actes.

Un poste de RGF est également créé. Un accroissement d’activité du fait de l’augmentation du nombre de recrutements est à prévoir.

Il nous est apporté les précisions suivantes quant à la CLE 2024 : les postes de greffiers fonctionnels continuent d’y apparaître malgré leur surpression en fin d’année. Pourtant, dès à présent un poste de chef de service de Senlis est transformé en DSG. Mais le poste déjà transformé dans les faits à Compiègne continue toujours d’y figurer dans la CLE.

Quant à l’expérimentation du recrutement de greffier en détachement, on a eu un détachement entrant à la cour d’appel lors de la dernière campagne et un détachement entrant pour Beauvais cette fois-ci. Il y avait trois candidats pour Beauvais et aucun pour Saint-Quentin.

Le profil des candidats est celui de SA polyvalent sans véritable parcours juridique ; la polyvalence devant permettre l’adaptation.

Les candidats ont été avisés que la fiche de poste n’a pour but que de faciliter l’adaptation puisque ces recrutements ne génèrent aucun profilage de poste.

Pour le CNAL, il y a eu 11 candidats externes présents (62 inscrits) et 1 candidat interne présent (18 inscrits) pour 3 externes admissibles et 1 interne admissible. Le nombre de postes proposés est 6 pour les externes et 4 pour les internes.

Rien ne dit qu’il n’y aura pas de nouveau CNAL.

Budget

Le rabot budgétaire a touché les opérations d’un montant compris entre 60 et 150 000 euros. Seules deux opérations sur quatre pourront être réalisées et encore avec prélèvement sur le budget propre de la cour (changement de la centrale incendie à Beauvais et réorganisation du bureau d’ordre à Amiens).

Les budgets de proximité sont sanctuarisés.

Mais il manque toujours 20% de l’enveloppe budget de fonctionnement et frais de justice notifiée en début d’année. Avec potentielle cessation de paiement assez tôt dans l’année pour les frais de justice.

Immobilier

Environ 1/ 3 uniquement des besoins arrive à être couvert, ce qui empêche les opérations qui permettraient de véritables améliorations des conditions de travail.

Informatique

Les déploiements de Portalis CPH et de PPN se font avec une équipe informatique réduite par les absences.

Pour PORTALIS CPH ne restent plus que Beauvais, Laon et Soissons. L’indexation sur PILOT rend l’utilisation de l’applicatif plus lourde mais aucune autre option n’est envisageable.

Pour PPN, 2024 va être l’année de la généralisation sur le ressort de l’ouverture des flux pour les COPJ et les OP. Il y a une procédure de conventionnement en cours pour les autres procédures qui devront être ouvertes avant fin 2025 (les CRPC seront les premières).

Des formations se font sur site, du matériel est déployé (bras articulé, scanners, tablettes pour les salles d’audiences). La direction de programme serait prête à financer le câblage de Beauvais.

Pour le moment, il y a eu 2 mois de renfort vacataire par site. A voir si çà va être maintenu pour les autres ouvertures de flux.

Les signatures électroniques allongent les durées. Pour un dossier CRPC de 10 minutes pour une procédure papier, on passe à 30 minutes pour une procédure dématérialisée.

Le déploiement de PRISME initialement reporté au mois d’octobre est reporté sine die.

Tous sont les sites sont sous RIE2, le wifi avocat est donc possible, ce qui peut permettre de contourner le retard du déploiement des tablettes dans les salles d’audience.

PDF du CR CPE


N’hésitez pas à faire remonter vos questions pour la prochaine réunion qui se tiendra le 7 octobre prochain

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Déclaration liminaire UNSa Sj / USM au CSA FS de la cour d’appel de Rouen du 14 mai 2024

Le CSA FS de Rouen s’est réuni le 14 mai 2024, occasion de dénoncer une nouvelle fois les amplitudes horaires, les conditions matérielles de travail….

Si les élus UNSA SJ-USM se réjouissent de l’arrivée d’une psychologue clinicienne sur le ressort, ils déplorent que ce soit maintenant au tour du tribunal de Rouen de ne plus avoir de médecin du travail.

Par ailleurs, le CSA FS a émis des préconisations pour rappeler les règles sur les amplitudes horaires et le respect de la pause méridienne au TJ du Havre et l’importance de la gestion des archives au Tprox de Bernay. Par ailleurs, les prochaines visites du CSA FS seront pour le TPE du Havre et le Tprox de Bernay.

Lire la déclaration ICI

Bonne lecture !

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Retours sur le CSA de la cour d’appel de Rouen du 19 avril 2024

Vos représentants ont relayé, dans la déclaration liminaire lue lors du CSA du 19 avril 2024, la triste réalité de notre quotidien de travail.

Ce CSA a été aussi l’occasion de revenir sur les conséquences de la suppression des badgeuses murales. Après des échanges animés, nous avons enfin eu accès à la réponse de l’administration centrale selon laquelle « bien que la circulaire du 5 décembre 2001 n’indique pas au titre des temps particuliers entrant dans le temps de travail effectif, le temps d’acheminement de l’agent jusqu’à son poste de travail, rien n’empêche l’administration de prendre en compte un temps d’acheminement forfaitaire dès lors que les contraintes géographiques d’un bâtiment le justifient.

PDF de la déclaration liminaire UNSa / USM du 19 avril 2024

PDF du compte rendu UNSa du 19 avril 2024


Guilaine LEFEBVRE, secrétaire régionale et élue au CSA.

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Le décompte du temps de travail sur le ressort de la cour d’appel de Rouen

Le décompte du temps de travail sur le ressort de la cour d’appel de Rouen


Le 7 décembre dernier, tous les agents, y compris les directeurs des services de greffe, découvraient qu’une nouvelle version du logiciel de badgeage était mise en place. Nouvelle version qui se matérialise par la suppression des badgeuses murales.

Le CSA n’a pas été informé alors qu’il s’était réuni le 17 octobre. A la demande d’un octroi d’un crédit de temps forfaitaire, il a été répondu par les chefs de cour que seul le temps où l’agent est présent devant l’ordinateur doit être décompté. Attendre le matin que l’ordinateur se mette en route avant de pouvoir badger ou amener du courrier sur le site principal après l’heure de fermeture officielle du greffe depuis une annexe située à plus de 15 minutes à pied n’est pas du temps de travail effectif si on en croit cette réponse.

Nous avons mis en place une pétition pour démontrer lors du prochain CSA où nous entendons bien démontrer que les agents eux-mêmes font le constat que leurs conditions de travail sont remises en cause par cette décision dont personne n’a été informé.


 

Lien vers la pétition Pétition : POUR LA PRISE EN COMPTE DE LA TOTALITE DE NOTRE TEMPS DE TRAVAIL (mesopinions.com)

 


 

PDF du communiqué CGT / UNSa

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Déclaration liminaire UNSa Sj / USM au CSA de la cour d’appel de Rouen du 17 octobre 2023

Madame la Première Présidente, Madame la Procureure Générale,

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour le second CSA d’une année qui restera placée sous le signe de la colère dans les greffes, des agents qui demandent uniquement une vraie reconnaissance de leur travail au quotidien et de pouvoir travailler dans des conditions décentes.

Depuis des années, nous sonnons le tocsin. Et pourtant on continue de croire qu’il suffit de faire quelques annonces pour que la gronde cesse.

Aussi :


-Sur l’annonce de recrutements massifs : après les contractuels de la justice de proximité, les fameux « sucres rapides », l’annonce d’un recrutement de 1500 magistrats et de 1500 greffiers.

Pour Rouen, ce sera 39 magistrats et 32 greffiers pour les cinq prochaines années.

Mais en réalité, une partie de ces postes a vocation à pourvoir les postes qui ont été constatés comme étant vacants au 1er janvier 2023. Les postes sont donc déjà créés, ils sont justes vacants.

Ainsi, les vrais chiffres pour toute la France sont de 947 magistrats et 817 greffiers. Et non 1500.
Et cette annonce n’enlèvera rien au fait qu’entre 2017 et 2022 la prétendue augmentation d’effectifs dans les greffes ne s’explique que par l’incorporation des postes de contractuels de catégorie B de justice de proximité dans l’effectif global. Certes, sur cette même période, pour notre ressort, il y a bien eu la création de 15 postes de greffiers et 9 postes de SA mais en contrepartie de la suppression de 26 postes d’adjoints administratifs et de deux postes d’adjoints techniques.

Rendez-vous donc en 2027 pour connaître le chiffre exact de créations….


– Sur l’annonce de la mise en œuvre des revalorisations indemnitaires au plus tard sur la paie d’août 2023 : manifestement notre ministère ne connaît ni les délais pour la mise en paiement des paies ni le droit aux congés des agents des SAR. Et encore moins l’inévitable obligation de devoir faire des choix pour respecter les échéances qui a eu pour conséquence concrète le retard dans le paiement des astreintes du mois de juillet.

Que dire également des annonces faites à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances, annonces qui ne bernent que ceux qui ne connaissent pas la réalité du monde judiciaire.

Aussi :


– Sur la poursuite de la numérisation de la justice : le projet de loi de finances annonce une enveloppe de 209 millions d’euros pour financer la poursuite de la numérisation de la justice avec notamment la modernisation des logiciels métiers et de la procédure pénale numérique….
Vu l’état d’avancement du projet Portalis, vu les mails quasi-quotidiens sur les soucis de fonctionnement de cassioppee ou de la PPN, on ne peut qu’avoir des doutes sur la suffisance du montant annoncé.
Et que dire des conséquences des dysfonctionnements informatiques sur le respect des règles procédurales ? Que dire de la réaction du justiciable qui ne comprend pas quand l’agent de l’accueil lui répond qu’il y a plus de 15 applicatifs différents pour l’ensemble des procédures du tribunal ?

– Sur l’immobilier : belles promesses là encore mais qui ne cachent pas la réalité de nos bâtiments judiciaires. Trop chaud, trop froid, trop petit, trop de pertes de place, trop de travaux qui s’éternisent et qui nous obligent à rendre la justice au milieu du bruit, des étais…. On ne sait même plus si on doit se réjouir ou regretter le temps où le justiciable pouvait déambuler dans les couloirs des tribunaux et aurait ainsi eu tout loisir de voir cette réalité bien loin des annonces officielles ….

Nous, représentants des premières organisations syndicales des fonctionnaires et des magistrats, nous restons ouverts à toute discussion. Mais nous continuerons à dénoncer la réalité du terrain face à un ministère qui garde ses œillères !


Les représentants UNSa Sj/USM du secteur de ROUEN


 

PDL de la DL 171023 UNSASJ-USM